Mon absolu, c'est une femme
Unique et multiple à la fois,
Celle qui toutes amalgame.
Mon absolu, c'est cette femme
Dont je ferais mon psychodrame
Abusif mais de bon aloi.
Elle est poème, elle est déesse,
La braise qui s'enflamme au vent.
Elle est langueur, elle est tendresse,
Foudre et océan de caresses.
Elle est poème, elle est déesse,
Violon qui vibre en rêvant.
Elle est poème, elle est déesse,
Et braise qui s'enflamme au vent.
Mon absolu, c'est une reine.
Elle est la musique et la chair,
Mon doux esclavage et ma chaîne.
Mon absolu, c'est cette reine,
Fragile comme porcelaine,
Inaltérable comme fer.
Mon absolu rit de ma peine
Et me foudroie de ses éclairs.