Dimanche 15 mars 2020
POUR ROMAN POLANSKI
CONTRE SES JUSTICIERES
Sous le titre « Les avocates qui font du bien », voici ce qu’écrit, implacable ,« Le canard enchaîné » :
«Elles sont 114, parmi les meilleures avocates pénalistes de France, et leur tribune parue dans « Le Monde »
(8/3) remet d’équerre les bruits et les fureurs entourant les Césars du cinéma.
Elles rappellent qu’ « aucune accusation n’est la preuve de rien ». Sans quoi, nul besoin d’enquête ni de procès, il suffirait de condamner sur-le-champ.
Dans l’affaire Polanski, comme dans toutes les autres, « présumer de la bonne foi de toute femme se déclarant victime de violences sexuelles reviendrait à sacraliser sa parole mais non pas à la libérer ».
Que deviennent les grands principes - présomption d’innocence et prescription - qui préservent, jusqu’ici, en tous cas, nos libertés ? Ces as féministes du barreau voient émerger « une inquiétante et redoutable présomption de culpabilité » envers les hommes dans les affaires sexuelles. Et, avec elle, « le Triomphe du Tribunal de l’Opinion publique » ! Cela, elles le refusent : « … Nous lutterons à chaque instant contre toute forme d’accusation arbitraire, qui, presque mécaniquement, pousse au lynchage généralisé. »
Et Le Canard enchaîné de conclure : « Cela va tellement mieux en le disant ». Et moi, je rappelle que Roman Polanski, victime d’une diabolisation et d’un lynchage féministe hystériques, ne fait, à ce jour l’objet d’aucune condamnation dûment reconnue par un quelconque Tribunal de France. Cela aussi devait être dit. Merci, Canard enchaîné, de l’avoir rappelé. N.P.-